par Patrick » 09 Aoû 2016 15:53
Bien chers amis,
Nicolas, le sacrifice d’Abraham est à présent considéré par la recherche biblique comme une parabole du passage de la pratique du sacrifice humain, au sacrifice animal, que le Christ abolira à son tour avec l’institution d’un sacrifice uniquement végétal (de pain et de vin), symbole seulement du sacrifice de corps et de sang. Un détail à ce sujet, mon collègue Jean souligne : “que le sacrifice que Dieu avait demandé - immense sacrifice pour Abraham devant prouver que l’amour de l’Eternel et l’obéissance devaient être placés au-dessus de tout - était bien sûr celui d’Isaac (et non d’Israël), opportunément remplacé au dernier moment par un bélier”.
“Krishna puis Bouddha n’ont pas reçu pour mission d’expliquer la nature de Dieu ni même de dévoiler explicitement son unicité, mais plutôt de développer les principes de la spiritualité que sont le détachement, l’humilité, la compassion, la méditation intérieure, la discipline du corps, etc."
C’est très parlant, surtout à notre époque, et tout spécialement ici en France, qui voit une profonde désaffection à l’égard des religions - tout spécialement des trois grandes religions monothéistes que sont le Judaïsme, le Christianisme et l’Islam - mais qui connaît en même temps un grand regain d’intérêt pour la spiritualité. D’où l’ouverture significative de ces quarante dernières années aux spiritualités orientales. Les nouvelles générations ont besoin de retrouver la dimension initiatique (“experiential” en anglais), dont les religions monothéistes justement se sont coupées depuis très longtemps.
Je vous remercie pour votre “recadrage” concernant Mahomet. C’est un point essentiel que vous soulignez ici de façon très appropriée : il est indispensable de veiller à toujours replacer toute personne, tout événement, et a plus forte raison toute “révélation”, dans son contexte culturel et historique, si l’on veut se donner une chance de les comprendre vraiment, et d’éviter de grossières (possiblement dangereuses) erreurs de jugement.
Votre développement sur la question de l’évolution des religions, ou plutôt de la continuité de la révélation à travers le temps et l’histoire, riche de nombreuses citations, est très intéressant. Merci d’avoir pris le temps de nous préparer un si beau résumé. Je me demande toutefois si à force de vouloir absolument que tout soit un, on n’en finisse pas par tout mélanger, au point finalement de ne plus rien distinguer.
Il y a un concept fondamental que Swedenborg nous rappelle sans cesse c’est celui de “l’unité dans la diversité”. Il va même plus loin en expliquant que plus on se rapproche de l’unité, plus la diversité singulière et unique de chacun et de chaque chose s’enrichit à l’infini. Dans l’expérience mystique nous pouvons nous fondre avec Dieu, ou avec l’Univers et tous les êtres de cette création, pour ne plus faire qu’un, oui, mais “distinctement un”, souligne aussitôt Swedenborg. L’unité ne confond pas les choses mais les différencie vit aeternam.
Gilbert, un grand merci aussi pour votre message. Tout ramener au Christ peut certes grandement simplifier les choses, mais au risque de réduire le réel à un trou de serrure que l’on nomme Jésus. Je sais parfaitement que c’est loin d’être votre cas, mais je profite de l’occasion de votre “Jésus-Christ Roi et Seigneur” pour avertir d’une tendance et d’un danger par trop répandu.
“Aimer Dieu et son prochain” ne suffisent pas non plus, quoi qu’en disent Jésus-Christ et Swedenborg. Bien que fondamentales ces valeurs sont bien insuffisantes pour embrasser tout le mystère de l’existence de Dieu, de cet univers, de cette vie et de cette mort, de l’âme ou de la conscience. Il en faut un peu plus, mourir à soi ! par exemple.
La pratique assidue "de la joute verbale" aussi, qui permet de développer les enseignements de la Tradition (réciter - assimiler - partager), afin d’enrichir notre compréhension des choses. Socrate, Jésus, Swedenborg en étaient tous trois de grands adeptes, passés maîtres parmi les maîtres dans l’art de la chose. Je connais bien moins Mahomet et Baha’u’lahh, mais je suis certain qu’il en était de même pour eux.
Rien ne nous permettra jamais de faire l’économie de l’apprentissage de la langue, des textes et des enseignements, rien ne nous dispensera jamais de nous mettre en quête d’une connaissance spirituelle, d’une sagesse, sans laquelle l’amour n’est rien, rien d’autre qu’une émotion narcissique.
À présent, voyons ce que nous dit encore Swedenborg au sujet des "Eglises" et des religions. Lisez attentivement, et aiguisez votre esprit critique, de façon à réagir comme celui auquel le Christ dit : « Voilà, c’est ce que disent les prêtres, ou les pharisiens, les romains ou les sadducéens, mais dis-moi, toi, qu’est-ce que tu en penses ? ... »
Nous avons vu la dernière fois la vision que Swedenborg avait de l’évolution de ce qu’il nomme ici les différentes "Eglises", mot par lequel il entend "les grands cycles d’évolution spirituelle de l’humanité". Le découpage qu’il en donne, se développe en au moins quatre grandes périodes qu’il nomme : l’Eglise Adamique, l’Eglise Noétique, l’Eglise Israélite (qui correspond au Judaïsme de la période biblique), et l’Eglise Chrétienne.
Chacune de ces périodes obéit à une même loi cyclique :
« Dans chaque Eglise il y a eu consécutivement quatre changements d’état ou quatre périodes successives, qui sont entendus dans la Parole par le matin, le jour, le soir et la nuit. Son matin ou son lever la révélation du Divin, le second, son instruction, et alors son jour ou sa progression, le troisième son déclin, et alors son soir ou sa vastation, le quatrième, sa fin, et alors sa nuit ou sa consommation. » (Cour 4, 5,6)
L’ensemble de ces périodes successives développent elles-mêmes un cycle plus vaste qui les englobe toutes, de la période symboliquement décrite par le mythe d’Adam et Eve, jusqu’à la l’incarnation du Christ et la destruction du temple et de Jérusalem en 70 ap JC, le cycle est descendant. Il y a pour l’humanité une perte progressive de l’état d’innocence originel, une chute d’un niveau de perception intime et innée du réel, jusqu’au niveau de conscience et de perception le plus externe qui soit (la connaissance qui ne vient que des sens). En un mot nous assistons à un processus d’obscurcissement progressif de la conscience intérieure, spirituelle, au profit d’une conscience qui n’est plus tournée que vers le monde extérieur et matériel. Avec la révélation Christique une transformation se produit et la courbe évolutive s’inverse pour repartir dans un mouvement remontant, ascendant. Mais ce nouveau cycle évolutif obéit toujours à cette même loi des cycles.
De la vie du Christ jusqu’à la fin de l’Eglise primitive, du Concile de Nicée en 325, en passant par la Réforme autour de 1559, et jusqu’au "Jugement Dernier" dont Swedenborg est témoin dans le monde spirituel de 1757, la remontée est loin d’être continue. Elle développe en fait le vaste scénario de l’Apocalypse de Jean, pour culminer avec l’avènement de ce que Swedenborg nommera la "Nouvelle Eglise", symboliquement représentée dans l’Apocalypse par la descente de la "Nouvelle Jérusalem", la Cité-Sainte, demeure de Dieu avec les Hommes.
Le grand cycle de l’humanité est bouclé, de Adam et Eve, en passant par le Christ, jusqu’à la Jérusalem céleste. L’état d’innocence, de pureté et de beauté originelles est retrouvé, avec quelque chose en plus, la sagesse ! La pleine conscience de ce qui a dû être si douloureusement perdu, pour être ensuite si difficilement retrouvé.
L’Homme, et avec lui l’humanité entière, doit d’abord perdre, chuter, avant de pouvoir se redresser, pour regagner ce qui lui a été arraché, par le pouvoir de son coeur et de sa volonté. Nul doute qu’arrivé au bout de ses peines, ce qui lui avait été donné, puis retiré, pour lui être ensuite redonné, va prendre pour lui une tout autre valeur. La différence en apparence insignifiante entre le donné premier, et re-donné finale, c’est la conscience, et la re-connaissance.
« L’Eglise universelle sur Terre est en présence du Divin comme un seul Homme, et les états successifs des Eglises sur notre Terre, ont été comme les états successifs de l’homme qui est régénéré. » (CE 308, AE 641)
C’est une clé majeure, l’histoire des grands cycles spirituels de l’humanité, symboliquement représentés dans la Bible, n’est rien d’autre que celle des cycles à travers lesquels l’humanité entière, comme un seul homme, est amenée à se transformer, à se spiritualiser (devenir plus intérieure, adhérer à des valeurs plus essentielles), jusqu’à réintégrer l’état d’unité originel, l’état d’union consciente avec le Divin et sa création entière. C’est une vision magnifique, pleine d’espoir et de promesses insoupçonnées pour l’humanité.
Je n’ai fait que résumer ici l’ensemble de ce que nous avions précédemment développé. Nous allons maintenant aborder un nouveau chapitre qui traite de la question, non plus seulement de l’évolution des religions, mais de leur situation hiérarchique, structurelle et spaciale, dans le monde spirituel. Il s’agit d’une vision assez étrange, que Swedenborg développera surtout dans deux très petits et curieux opuscules :
" Du Jugement dernier et de la Babylone détruite ; ainsi que tout ce qui a été prédit dans l'Apocalypse, et qui est aujourd'hui accompli. D'après ce qui a été vu et entendu ", Londres, 1758. (86 petites pages, dans l’édition française de Le Boys des Guays).
Et, cinq années plus tard :
" Continuation du Jugement Dernier et du monde spirituel ", Amsterdam, 1763. (15 petites pages sur le Jugement Dernier, 26 pages pour sa continuation sur le monde spirituel qu’il met aussi en perspective avec son précédent "Ciel et Enfer" de 1758).
« Aucun homme, tant qu’il vit dans le monde, ne peut voir quelle est l’Eglise du Seigneur dans les terres, ni, à plus forte raison, comment elle se détourne du bien vers le mal par laps de temps. Et cela, parce que l’homme, lorsqu’il vit dans le monde, est dans les externes, et ne voit que les choses qui se présentent devant son homme naturel. Mais quelle est l’Eglise quant aux spirituels qui sont ses internes, cela ne se fait pas voir dans le monde, mais apparaît dans le Ciel comme dans la clarté du jour. (...) De là vient que l’état de l’Eglise et ses progressions se présentent clairement dans les Cieux devant les anges. » (J41)
« Les ordinations de toutes les nations et de tous les peuples, sur lesquels il y a eu Jugement dans le monde spirituel, ont été vues comme suit : Dans le milieu apparurent rassemblés tous ceux qui sont appelés Réformés, (...) Autour apparurent rassemblés ceux qui étaient de la religion Catholique Romaine. (...) Au-delà d’eux était les Mahométans. (...) Au-delà des Mahométans avaient été rassemblées en grand nombre les nations (Gentes, les Gentils), qui constituaient l’enceinte même, au-delà il apparut comme une mer qui formait la limite. (...) Ces ordinations des nations selon les plages se fait en fonction de la commune faculté de recevoir les vérités divines. C’est pourquoi, dans le monde spirituel, chacun est connu selon la plage et le lieu de la plage où il habite. » (J 48)
Par "plages" Swedenborg entend les quatre "quartiers" ou "régions" de l’espace, délimités par les quatre directions cardinales : l’orient, le midi, l’occident et le septentrion.
Il précise encore ailleurs :
« Les Chrétiens, chez lesquels la Parole est lue, constitue la poitrine de cet Homme, aussi sont-ils au centre de tous, autour d’eux sont les Catholiques Romains, et autour de ceux-ci les Mahométans, qui reconnaissent le Seigneur comme un très grand prophète et comme fils de Dieu, après eux viennent les Africains, et la dernière circonférence est formée par les nations et par les peuples de l’Asie et de l’Inde. » (DE 106)
« La lumière la plus grande est là où sont ceux qui ont la Parole. De là comme de son centre, la lumière se propage à l’entour dans toutes les périphéries jusqu’à la dernière, de là vient aussi l’illustration des nations et des peuples hors de l’Eglise. » (DE 107)
« L’Eglise du Seigneur est répandue sur tout le globe des terres, mais son intime est là où le Seigneur est connu et reconnu, et où il y a la Parole, par conséquent où les vérités divines sont révélées. De cet intime la lumière et l’intelligence s’étendent vers tous ceux qui sont autour et qui sont de l’Eglise, mais cette propagation se fait dans le Ciel. » (AE 313)
« L’Eglise du Seigneur est répandue sur tout le globe, et par conséquent universelle, et en elle sont compris tous ceux qui ont vécu dans le bien de l’amour chacun selon sa religion. L’Eglise où est la Parole et où par elle le Seigneur est connu, est à l’égard de ceux qui sont en dehors de l’Eglise, comme dans l’homme le coeur et le poumon d’après lesquels tous les organes et tous les membres du corps vivent. » (CE 328)
« L’Eglise universelle sur la Terre est en présence du Seigneur comme un seul Homme, mais l’Eglise où est la Parole, et où par elle le Seigneur est connu, est dans cet homme comme le coeur. Le genre humain qui est en dehors de l’Eglise où il y a la Parole, reçoit de là la vie, et constitue les membres de cet homme. » (CE 308)
« L’Eglise où le Seigneur est connu et où il y a la Parole, est comme le coeur et le poumon dans l’homme respectivement aux autres parties du corps qui vivent d’après ces deux organes comme d’après les sources de vie. » (AC 637 ; VRC 268)
« De même que dans le corps humain toutes les autres parties subsistent et vivent d’après ces deux sources de vie, de même aussi tous les habitants du globe qui ont une religion, qui adorent un seul Dieu et vivent bien, et qui par là sont dans cet Homme, (...) subsistent et vivent d’après la conjonction du Seigneur et du Ciel par la Parole avec l’Eglise. Car la Parole dans l’Eglise, bien que l’Eglise soit chez un petit nombre relativement, transmet chez tous les autres la vie procédant du Seigneur par le Ciel. » (DE 106)
On voit ici l’intérêt d’une lecture thématique des écrits de Swedenborg. Il donne en effet souvent l’impression de répéter sans cesse les mêmes choses, alors qu’il est en réalité à traduire et à développer, par touches successives, une vision souvent vaste et complexe. A chaque fois qu’il se répète c’est qu’il est, à coup sûr, en train d’amener quelque chose de nouveau sur le sujet, d’ajouter une pièce importante au puzzle.
Après nous avoir dit que l’Eglise du Divin était, quelle que soient la religion et l’appartenance extérieures, absolument universelle - en vertu des deux valeurs fondatrices qui fondent toutes religions, à savoir : la reconnaissance de l’existence de Dieu, et une vie positive dans le bien, le respect et l’amour des autres – il nous dit à présent son exact contraire.
Le Christ et la Parole, avec ceux qui le reconnaissent, qui s’instruisent et qui mettent en pratique ses enseignements, constituent le centre invisible, le coeur et les poumons, à partir desquels l’influx alimente et maintient en vie et dans un certain ordre, l’ensemble des peuples et des religions !
Je peux voir en fermant les yeux, pour plonger ma vision intérieure dans la profondeur des siècles, la présence du Christ et de ses évangiles, rayonner une très puissante et magnifique lumière. Certes, ce vagabond sans travail, qui n’aura enseigné que trois ans le long des chemins, ne va pas soulever plus de deux mille ans de civilisation sans raisons, mais de là à en faire le centre de toutes les religions du monde ?
Notons un petit passage qui suit un peu plus loin :
« La lumière la plus grande est là où sont ceux qui ont la Parole. De là comme de son centre, la lumière se propage à l’entour dans toutes les périphéries jusqu’à la dernière, de là vient aussi l’illustration (l’illumination) des nations et des peuples hors de l’Eglise. » (DE 107)
Notons que cette vision très "christo-centrique" du monde des religions, telle qu’elle lui apparût dans le monde spirituel de son temps, revient jusque dans son dernier ouvrage (VRC 268).
Il ajoute encore plus loin :
« C’est pour cette raison que, par Divine Providence du Seigneur, les royaumes de l’Europe, et principalement ceux où la Parole est lue, sont en relations commerciales avec les nations qui sont hors de l’Eglise. » (DE 108)
La démonstration est plutôt malvenue, Swedenborg, qui n’avait peut-être pas le recul que nous avons par rapport à la colonisation, se garde bien de mentionner l’esclavagisme, la destruction des peuples et des cultures autochtones, avec les désastreuses conséquences qu’ils ont encore jusqu’à nos jours partout dans le monde.
Ce point n’est certainement pas à son honneur, et montrent combien, tout prophète qu’il soit, il reste parfois encore victime des préjugés de son temps, et ceci est valables pour tous les "révélateurs". D’où l’importance d’aborder tout enseignement, aussi inspiré soit-il, avec un esprit critique, en exerçant notre discernement et notre raison. Tout n’est pas bon à prendre, et tout n’est certainement pas à prendre au premier degré, dans la Bible comme chez Swedenborg, comme dans n’importe quelle autre tradition de sagesse. Il y a toujours un tri à faire !
On pourrait comprendre à présent la frustration des Catholiques qui se retrouvent en deuxième ligne, des Musulmans en troisième position, et à plus forte raison des religions de l’Afrique, de l’Inde et de l’Asie, qui se trouvent reléguées en dernière ligne à la limite extrême. Mais venons en à présent au fin mot de l’histoire, là où la chose se rebouche :
« Toutefois cependant, ne sont point pour cela dans l’Eglise ceux qui sont nés où il y a la Parole et où le Seigneur est connu, mais sont de l’Eglise ceux qui sont régénérés. Car l’Eglise du Seigneur est chez tous ceux, qui sur la Terre, vivent dans le bien selon leur religion. » (AC 6637, 3263, ...)
En un mot, pour conclure et pour rassurer tout le monde, l’Eglise spirituelle, n’est pas une question de religion ou d’appartenance quelconque, mais bien une question de niveau de transformation personnelle, d’évolution ou d’intégration psycho-spirituelle, et de rien d’autre ! Voilà qui remet à plat tout le monde.
Nous avons ici une belle illustration de cette dynamique du paradoxe qui caractérise tant la pensée de Swedenborg :
1. l’Eglise universelle est celle des hommes qui "placent leur confiance" (sens littéral de "foi") en Dieu.
2. Elle n’existe et ne vit véritablement qu’en vertu de l’incarnation du Christ et de sa Parole.
3. Mais n’en font finalement partie intégrante que ceux qui, par delà de toutes appartenances religieuses, sont sur le chemin de leur propre régénération, sur le chemin de la compassion et de la sagesse.
Oui, non, oui ! Voilà, débrouillez-vous avec ça, c’est du Swedenborg 100%. On se croirait dans un traité de physique quantique où les quarks, particules subatomiques, éléments constitutifs de la matière même, en arrive à être, et ne pas être en même temps !
A la suite de tous les chapitres sur les différentes "Eglises", ou "Ères" spirituelles de l’humanité, de leur Jugement successif et de leur évolution globale du temps des origines jusqu’à nos jours, nous aborderons la prochaine fois la question de cette prophétie au sujet de la "Nouvelle Eglise", qui doit venir parachever ce grand cycle d’évolution humaine et spirituelle.
En attendant n’hésitez pas à partager vos réflexions et vos questions sur ce très vaste sujet qui développe l’immense panorama à l’intérieur duquel vient s’inscrire la prophétique de Swedenborg, et sans lequel rien n’aurait ici de sens ni de cohérence d’ensemble.
Avouons, qu’on y adhère ou pas, que cette vision a quelque chose de grandiose, et qu’elle ouvre des perspectives de compréhension insoupçonnées, notamment en regard de la parabole historique biblique.
Tout avec vous, quelque part entre le jardin d’Eden et la Jérusalem céleste !
Patrick